Quel vilain mot ! Voici ses définitions :
Dépravation. La corruption des mœurs du siècle.
Rupture d’un ensemble, altération en général.
Décomposition putride.
Au sens actif, moyen qu’on emploie pour gagner quelqu’un et le déterminer à agir contre son devoir et la justice.
Drôle de sujet pour un article mais dans les délires ambiants il est impossible de passer à côté de ce phénomène. Finalement la corruption revient-elle à trahir son être le plus profond ? À trahir son âme ?
Cela expliquerait pourquoi tant de nos décideurs restent farouchement ancrés sur leurs positions, leurs prétendus savoirs, leurs convictions. Ils parlent sans cesse, en s’abritant derrière « La science« , du besoin de douter et traitent ceux qui ne pensent pas comme eux ou émettent justement des doutes, de complotistes.
En réalité tout est beaucoup plus simple et il s’agit bien de dépravation et ou de « moyen qu’on emploie pour gagner quelqu’un et le déterminer à agir contre son devoir et la justice ». Et ces deux moyens sont connus depuis la nuit des temps : le sexe et l’agent. Autrefois c’était le mot luxure qui était employé.
Certes tout cela est connu, pointé, dénoncé et pourtant rien ne change. Mais ce qui est vraiment grave c’est ce qu’on peut qualifier de corruption « rampante ».
La majorité des gens pensent que la corruption concerne les politiques, les décideurs, ceux d’en haut que les lobbyistes arrosent largement d’argent sale ou tiennent par des chantages peu ragoutants. Et la grande majorité des citoyens de reprendre en cœur les rumeurs, les articles, de se draper dans leur « honnêteté à eux ».
Malheureusement ce type de corruption, souvent dénoncée par les médias, n’est que la partie émergée d’un iceberg beaucoup plus insidieux.
Que dire par exemple de la corruption des médecins « de base » à qui l’on propose d’augmenter le prix de leurs consultations en lien avec la suspicion du corona ? Voilà un exemple de corruption rampante, presque « normal » face à la rémunération indigne des consultations. C’est cette corruption qui met à mal la confiance dans nos relations. Plus pervers, c’est aussi la raison qui empêche beaucoup de médecins de revenir sur leurs « croyances ». Et toutes ceux et celles qui s’abritent derrière le plus grand nombre par besoin grégaire d’appartenance.
Beaucoup de textes ont parlé de biais cognitifs mais bien peu de notre lâcheté ordinaire alimentée par cette corruption descendante, systémique.
Personne ou si peu pour dire NON ! Pas de patients pour refuser ou dénoncer ce racket ? Vu de l’extérieur nous pourrions penser que la peur fait taire. Ce n’est pas la peur mais l’avidité. Rappelez-vous cette tirade d’Al Pacino tellement lucide dans le film l’Associé du diable. Un morceau d’anthologie et nos « élites » savent très bien alimenter les sources de notre avidité.
Nous sommes avides (désir immodéré de dévorer ou de posséder quelque chose) de ce que nous voulons avoir mais pas de ce que voulons être.
Contrairement à ce que vous pourriez croire, aucun jugement dans ces quelques lignes. Juste un constat. Notre pauvre petit virus a bon dos. La vraie peur derrière l’avidité qui engendre la corruption ordinaire c’est la peur de manquer : de nourriture, de papier toilette et maintenant de vaccins. Sans l’avidité de plaisir et de fausse liberté pas de corruption. Oui de fausse liberté car nous ne sommes privés que ce dont nous pensons avoir besoin.
Ce qui danse aujourd’hui sur le monde est la sottise, la violence, et l’avidité de l’homme. Archives du Nord de Marguerite Yourcenar
Je terminerai par le sens le plus évident de ce que nous traversons : la décomposition putride. Oui ! Ce que nous vivons pue la charogne et il n’est pas étonnant que les charognards de tous bords se régalent.
Si nous avons besoin de nous sentir libre (la liberté est un sentiment pas une possession comme certains le pensent) pourquoi ne pas nous donnez les moyens de la reconquérir vraiment ? Pourquoi accepter les tests, le prix majoré des consultations, les masques, les vaccins ? Pourquoi ? Par avidité ! Par peur de manquer d’argent, de reconnaissance, et même de mourir … La liberté est le cadeau de l’âme, celle qui choisit, celle qui aime, celle qui enlace. Pas celle des armes.
Alors bonne nouvelle quelle que soit votre avidité vous mourrez nu ! Quant au moment, mystère. Pas besoin de passer un pacte faustien, ne vendez pas votre âme elle est tellement précieuse pour tous, connus ou pas.