Bis repetita placent ou on prend les mêmes et on recommence !

Pour une Médecine Humaine

Il est des jours comme ça ! On pense rester dans le confort douillet de la logistique quotidienne et on parcourt benoîtement le fil de notre FesseB préféré quand, au moment où l’on pense : bon j’arrête, rien de nouveau… on tombe sur La nouvelle, Le post incontournable. Et voilà que les bonnes intentions ménagères se noient dans un compte rendu de commission d’enquête sénatoriale.

Si je vous assure !, un choc !, un bijou ! Enfin un bijou qui ressemble fort à ces bagues remplies de poison si chères aux grands ancêtres.

Cette commission a siégé en mai 2010 et concernait l’enquête sur la gestion de la grippe A.

http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20100517/grippea.html

Et j’ai cru rêver.

Je dois avouer que je n’ai guère été paniquée au moment de cette épidémie. Certains confrères ont bien essayé de me faire peur mais bon tant de pagaille pour une grippe ne me semblait pas très raisonnable. Alors j’ai simplement fait confiance à mes ressentis et mon immunité : ni panique, ni vaccin. Ce qui certainement m’a rendue à tout le moins vigilante quant aux agitations covidiennes, et ce depuis le début.

Pour régler une bonne fois le problème et faire plaisir à certains je suis définitivement complotiste… ma définition du complotisme étant : sois confiante en ce que tu ressens et n’attends pas de secours des politiquement corrects ou soumis à la norme.

Donc avec stupéfaction, et je dois aussi le reconnaître une « sacrée rabia », je me plonge dans ce rapport. Vous ne serez pas surpris(es) si je vous dis que tout était déjà là. À tel point que je suis certaine que les « faiseurs de pandémie » se sont inspirés de ces pages pour surtout ne pas refaire les même erreurs, autrement dit se souvenir que pour pouvoir enrichir Big Pharma et autres financiers, il fallait à tout prix tirer les leçons de 2009.

Allez comme vous n’êtes pas encore suffisamment cons-vaincus je vous partage quelque morceaux choisis :

Audition de M. Ulrich Keil, professeur, directeur de l’Institut d’épidémiologie à l’Université de Münster

Au regard des faits, la grippe A apparaît comme une énorme « bulle de marketing ». L’OMS, et ses conseillers nationaux et internationaux ainsi que les autorités nationales doivent révéler leurs processus de décision et tirer les conséquences de leurs erreurs de jugement. Sinon, un mouvement perpétuel mondial d’épidémies imaginaires ne cessera de nous hanter, avec des conséquences financières désastreuses.

Pour mémoire la grippe H1N1 était connue depuis 1970… et une campagne de vaccination massive avait dû être interrompue après quelques « effets indésirables ». Auteurs du livre « L’épidémie qui n’a pas existée », Richard Neustadt et Harvey Fineberg ont conclu que cinq facteurs avaient affecté le processus de décision de 1976 :

 la confiance excessive des spécialistes dans des théories extrapolées à partir de maigres données ;

 une conviction alimentée par la conjonction d’objectifs personnels ;

 un engagement prématuré de décider plus que ce qui n’avait à l’être ;

 l’absence d’une prise en compte des incertitudes, qui aurait permis de prévoir de revenir en arrière ;

– une mise en question insuffisante de la logique scientifique et des processus de mise en œuvre.

Je suis certaine que cela vous rappelle quelque chose !

Un peu plus loin le Pr Keil continue : L’utilité du recours à la vaccination antigrippale de masse est problématique, qu’il s’agisse de lutter contre un virus saisonnier ou un virus pandémique.

On passe maintenant aux fameux Experts, petite jingle :

Les experts « leaders d’opinions clés » (« key opinions leaders » ou KOL), comme les appellent les agences de communication, n’apparaissent pas spontanément.

Ils sont recrutés assez jeunes, ils peuvent être « fabriqués » pendant des années. Ces leaders d’opinion sont chargés de faire passer des messages clés.

Certains d’entre eux ont fait carrière au sein des comités responsables de la grippe à l’OMS, y compris du comité d’urgence dont nous ne connaissons que le président, l’Australien M. Mackenzie. Il existe beaucoup « d’experts », réticents à révéler leurs liens d’intérêt, il y en a aussi qui n’ont aucun lien d’intérêt mais ont des motivations de carrière…

Je vous encourage à lire la suite extrêmement jouissive au regard des indigestions d’avis d’experts télévisuels que nous subissons depuis 2 ans.

Audition de M. Tom Jefferson, épidémiologiste, membre du réseau Cochrane Acute Respiratory Infections Group

M. Tom Jefferson a relevé que l’abaissement du seuil d’une pandémie et l’élimination du critère de gravité sont très favorables aux laboratoires qui fabriquent les vaccins, car cela permet de considérer des grippes saisonnières comme des pandémies. L’OMS prétend en effet que la propagation et la nouveauté du virus sont les seuls critères de définition d’une pandémie. Pour l’OMS, d’ailleurs, nous sommes toujours en situation de pandémie.

Ce qu’il faut savoir, c’est ce qui se passe dans la réalité, comment il faut agir en se fondant sur des preuves fiables, sur des faits et pas sur des théories.

En tant que médecin, il préconise « une intraveineuse d’honnêteté », avec une bonne dose de transparence et aussi de responsabilité

Pour ce qui est de l’intraveineuse d’honnêteté, ils ont confondu avec intramusculaire de BioNTech, J&J, Oxford ou Moderna et perfusion de pépètes… c’est vrai qu’ils sont médecins ou politiques, pas infirmiers alors…!

Dans les pays développés, la production et la vente de vaccins sont une « ardente obligation » pour les firmes pharmaceutiques, mais l’utilisation des vaccins est en recul continu. C’est une donnée importante. En France par exemple, seuls 27 % de la population se vaccinent contre la grippe saisonnière, ce qui est un taux un peu plus bas que dans les pays comparables. Les firmes pharmaceutiques ont, naturellement, l’objectif de développer leurs ventes. Mais le vaccin est aussi un outil de politique sanitaire et il y a donc une interdépendance structurelle entre les entreprises et les pouvoirs publics.

Audition de M. Michel Setbon, sociologue, directeur de recherche au CNRS, responsable du Centre de recherches sur le risque et sa régulation au sein de l’École des hautes études en santé publique

M. Michel Setbon a fait remarque que derrière la référence à l’éthique il y a un modèle structurant de la politique de santé publique française […] Cette vision généreuse a une conséquence dévastatrice : elle dispense de voir ce qui se passe en réalité et de savoir qui est vraiment un sujet à risque, elle empêche d’avoir de vraies connaissances en santé publique. Une politique de santé publique ne consiste pas à tuer tous les moustiques ou à fermer toutes les écoles. Son rôle est de comprendre qui est vulnérable et d’ajuster une protection ciblée. En appeler à l’éthique, c’est dénaturer la santé publique, parce que certains ont besoin d’être davantage protégés que d’autres…

Et le pompon !

La décision vaccinale n’est pas anodine. Pour accepter de se faire inoculer quelque chose pour se protéger, il faut être convaincu que cela en vaut la peine. Les Français n’ont pas été convaincus. Dès lors, il fallait soit ajuster le programme de vaccination, soit se lancer dans une campagne terrorisante

Voilà vraiment tout est dit pour que la préparation de la « future » actuelle pandémie soit beaucoup plus con-vaincante.

Alors mes chers(es) confrères(sœurs) êtes-vous toujours prêt(e)s à vacciner tous azimuts ? Vous sentez-vous mal à l’aise de vous être fait rouler dans la farine ? Comprenez-vous enfin que l’obéissance à la peur et aux ordres se doit avant tout d’être en accord avec les valeurs et fondements de vos exercices ?

La sortie d’un état hypnotique nécessite une réassociation (puisque l’hypnose induit un état dissocié) je souhaite de tout cœur que la lecture de ce compte rendu vous permette d’émerger enfin de la dissociation engendrée par la peur, la corruption et les biais cognitifs afin que le Primum non nocere revienne au cœur de nos pratiques.

Pour ce qui est de nos sénateurs nous ne pouvons que constater que leur mémoire est bien courte puisqu’ils ont autorisé le pass vaccinal… !