Depuis plus de deux ans, nous subissons ce que j’ai appelé « les effets Biderman ». Autrement dit : les effets de la torture psychologique.
Monsieur Albert Biderman est un sociologue de l’US Air Force chargé en 1957 de comprendre la coopération des prisonniers de guerre américains pendant la guerre de Corée. Pour éviter toute accusation facile de complotisme, voici le lien concernant ce sujet sur notre Wiki préféré :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charte_de_Biderman_de_la_torture_psychologique
Je reprendrai rapidement les différents moyens pour obtenir la « coopération » mis en évidence par la charte de Biderman. Car vous avez bien lu, c’est une charte de manipulation psychologique. Wiki nous dit même de coercition…
- isoler la victime : priver la personne des soutiens et liens sociaux qui lui donneraient la capacité de résister. Développer chez la victime une inquiétude intense à propos d’elle-même. Rendre la victime dépendante de l’autorité ;
- monopoliser la perception : fixer l’attention de la victime sur une situation difficile et urgente, forcer son introspection. Éliminer les informations pouvant contredire celles de l’autorité. Punir toutes les actions d’insoumission ;
- induire l’épuisement : affaiblir la volonté de résistance, qu’elle soit physique ou mentale ;
- présenter des menaces : cultiver l’anxiété, le stress et le désespoir ;
- montrer des indulgences occasionnelles : procurer une motivation à respecter les ordres, à obéir, et à se soumettre. Empêcher également ainsi à l’accoutumance aux privations imposées ;
- démontrer la toute-puissance du pouvoir : suggérer l’inutilité et la futilité de la résistance à l’autorité ;
- dégrader la victime : faire apparaître le prix de sa résistance comme plus dommageable que sa capitulation pour l’estime de soi. Réduire la victime au niveau de la survie animale ;
- exiger des actions stupides et insensées : développer les habitudes de soumission à l’autorité, même pour des ordres totalement stupides, inutiles et infondés. Briser le libre arbitre et les capacités de jugement de la victime.
En ce lendemain de premier tour des élections législatives, je ne peux qu’être consciente de l’impact que toutes ces mesures (que l’on peut facilement retrouver dans les actes officiels et le traitement de la crise par les médias) ont encore sur nos concitoyens. Et si vous pensez encore que nos gouvernements nous veulent du bien c’est que 1- que vous êtes analphabètes, 2- que vous êtes aveugles ou pire 3- que vous ne voulez pas regarder en face que vous êtes victimes de torture.
Pas facile n’est-ce pas d’accepter que nous avons subi une dimension de torture « impensable ». Impensable au sens fort du terme car bien loin de l’image que nous avons de nos capacités et des intentions de nos gouvernements.
Durant la campagne pour la présidentielle, comme pour les législatives, nous avons entendu ad nauseam le mot de démocratie. Nous ne serions plus en démocratie, il faut redonner le pouvoir au peuple etc…
Mais quel peuple quand il est tellement persuadé que les politiques ont bien fait ? Le peuple n’existe plus et même les tentatives de « rébellion » sont instantanément maîtrisées et/ou stigmatisées. Il faut sauver le soldat France et les politiques encartés ont tous des solutions qui bien entendu font appel aux mêmes méthodes :
- le dénigrement de l’adversaire
- la menace d’une catastrophe encore plus grande
- les bakchich
et cela fait des années que cela dure.
Un petit mot d’explication sur ce que je qualifie de bakchich. Chaque fois qu’un politique me dit je vais augmenter votre pouvoir d’achat, moi j’entends : si tu es bien sage (Càd si tu votes pour moi) je te récompenserai et tout ira pour le mieux. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé durant la crise dite sanitaire avec les versements faramineux aux entreprises, les consultations et prix de journée augmentées, les forfaits covidrôme etc. Il est bien entendu beaucoup plus facile de contraindre une population concentrationnaire ou sous régime totalitaire. Mais dans des pays dits « démocratiques » jouer sur la peur du manque et l’avidité marche toujours.
Un petit rappel sur la notion de démocratie : forme de gouvernement dans laquelle la souveraineté appartient au peuple… donc coercition du peuple en se basant sur la manipulation des besoins.
Les plus basiques liés à la survie physiologique : respirer (merci le masque), boire et manger (prix de l’eau, pénuries alimentaires), éliminer (pour l’instant pas de QR code pour pisser), se reproduire (merci les fausses couches et autres problèmes gynécologiques liés aux vaccins), dormir (pour ça faut penser à éteindre la télé et autres jeux virtuels).
Nous arrivons aux besoins psychologiques… ce que l’on appelle les besoins de sécurité : un environnement stable et prévisible (oups ! changement de cap à coup d’arrêtés tous les 3 jours), pas d’anxiété ni de crises (sans commentaire)
Puis les besoins d’appartenance, d’amour des autres et d’estime de soi (le « diviser pour mieux régner » a parfaitement fonctionné)
Enfin les besoins d’accomplissement, ce que je traduirai par besoins de transcendance. Comment trouver un sens à une vie qui n’est plus que peur, conflits, dénigrement etc.
Besoins manipulés voilà les racines de la torture psychologique. Alors comment résister, comment cesser de « nourrir la bête » ?
En premier lieu accueillir ce qui se passe : les faits nous montrent que nous sommes torturés au moins psychologiquement. Il est alors intéressant de réaliser comme nous l’apprend la physique quantique que la réalité « prend » corps lorsque nous la regardons. Je ne vous ferai pas l’injure de vous proposer l’acte fondateur d’une récupération de votre liberté psychique… ben si ! Tant pis si vous vous sentez injuriés :
Éteindre la télé et les postes de radio et choisir vos sources d’informations. Votre mental et votre énergie cessent instantanément d’être vampirisés.
Lors de harcèlement, mécanisme alimentant la torture, vos harceleurs se servent de votre énergie, de vos talents pour se nourrir à vos dépends. Les personnes qui ont eu à subir ce genre de violences en savent quelque chose. Alors prenez quelques instants pour vous demander pour quelles raisons vous leur donnez ce pouvoir ?
Vous ne pourrez pas changer l’autre (qu’il soit président, député, mari ou femme, conseillers ordinaux …) bref la seule chose importante c’est de comprendre quel est le traumatisme qui a fait de vous une personne « torturable ». Vous allez me dire que c’est un peu gonflé de donner la responsabilité de la maltraitance à la victime. Il n’en n’est rien, une personne torturée est juridiquement victime. Par contre la notion de victime est indubitablement liée à celle de bouc émissaire. Vous vivez-vous comme boucs émissaires d’une mondialisation transhumaniste ? Alors le côté obscur de la force a gagné.
C’est à ma génération, celle des « papy boomers » de comprendre qu’il s’agit maintenant de finir de nettoyer les traumas post 1945. Les jeunes nous accusent d’avoir allègrement profité des trente glorieuses. C’est vrai et nous n’avons pas réalisé que nous sommes encore englués dans la peur du manque, de l’insécurité et de la mort que nos parents nous ont transmise inconsciemment.
Alors c’est à nous de finir de nettoyer les « écuries d’Augias » pour accompagner les jeunes générations vers un futur humain. La France comme d’autres pays n’a pas fait un travail de deuil des compromissions et autres collaborations durant la guerre, n’a pas ouvert son cœur et ses bras malgré une propension à donner la leçon et à brandir à tout bout de champ les « valeurs de la République » : liberté, égalité, fraternité. Mais ces valeurs n’ont aucun sens sans la dimension transcendante de l’Amour.
Ne pas nourrir la bête, les harceleurs, les paranoïaques qui nous gouvernent c’est se donner et donner aux autres l’amour de la vie. Sortir de la culpabilisation de n’être pas « politiquement corrects » : bien trier les déchets, acheter électrique, ne pas trop manger, trop fumer (tiens c’est curieux on ne parle plus de trop boire, faut dire que maintenant nos vignes sont aux mains des grands groupes essentiellement chinois), consommer, consommer, ne pas épargner… et votez utile ! C’est le pompon. Utile pour qui ? Voyons pour ceux de la caste aux manettes.
Allez une seule chose à faire pour affamer la bête… être tranquilles, ne plus la voir, ne plus l’attaquer, ne plus la haïr. Juste faire sans elle.
Je suis certaine que vous avez des milliers d’idées pour votre santé, pour l’enseignement de vos enfants, pour vos approvisionnements, etc. Y’a plus qu’à !!!